Etape 15

du refuge de Goriz par le col des tentes au pont d'Espagne 

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9 jours

du samedi 3 août au dimanche 11 août

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Samedi 3 août

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Yann, notre neveu d’une 20aine d’année nous accompagne. Pour lui, c’est une première (merci les copains pour le matos prêté) plutôt habitué aux embruns marins qu’aux montagnes.

Départ de la maison à 8h après un faux départ à 7h30 car nous sommes revenus chercher le topo, il peut être utile….. A Gavarnie, nous laissons la voiture et faisons de l’auto-stop pour le col des tentes, nous nous donnons jusqu’à 11h30 et nous sommes pris à 11h27 par des Charantais très sympathiques ! Au parking du col des tentes, nous nous garons sur le dernier emplacement disponible, il faut dire que le soleil est au rendez-vous et que nous ne sommes pas les seuls à aimer la montagne.

Nous partons pour le col de Boucharo et bifurquons pour rejoindre la vire d’ESCUZANA. Nous arrivons au sommet d’ESCUZANA à 17h30. Au vu de la forme de tous, nous prenons la vire de Montoruego, une très belle vire vertigineuse et tortueuse. Nous y trouvons nos premiers edelweiss.

19h, arrivée sur le replat aguas Tuertas à l’entrée de la vire des fleurs où nous plantons la tente.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 4 août

 

 

Nous rejoignons la vire des fleurs (2380m), comme son nom l’indique, nous y trouvons une flore variée, nous surplombons le canyon d’Ordesa et profitons de vues exceptionnelles.

16h au refuge de Goriz, nous dînons d’un repas copieux au refuge, Yann pour qui c’était un premier repas en refuge pensait d’ailleurs que la soupe d’entrée constituait le repas.

 

 

 

 

 

Lundi 5 août

 

7h, départ pour le pic de las Olas (3002m) par un sentier d’abord plat, le gr11 puis une montée directe dans les cailloux. Nous rejoignons le col du mont perdu en passant par un névé incliné de 30 à 45° où nous utilisons piolet, corde et crampons. Encore un peu d’escalade et nous marchons sur une crête pour enfin gravir les derniers mètres et atteindre le sommet du mont perdu (3355m), la vue est magnifique et c’est une belle récompense.

Nous descendons sur le lac gelé, en contrebas, Yann fait du « snow » sur le névé avant de plonger dans le lac, d’autres feront de même car nous sommes une 20aine de campeurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mardi 6 août

 

 

 

Beau temps, avec une bonne visibilité. Hervé que nous avons rencontré au lac nous rejoint et nous guide vers le col de la cascade, puis nous longeons la crête qui domine le cirque de Gavarnie, nous allons jusqu’au sommet de la Tour (3007m). Nous faisons demi tour pour désescalader le massif et descendre vers le casque. Nous passons le Pas des Isards, un passage aérien équipé d'une chaîne impressionnant mais pas difficile, il y a peu de monde et nous en profitons pour rejoindre la brèche de Roland où nous déjeunons, il est 13h. Coté français, nous visitons la grotte de 9 m² creusée en 1883 face Nord, à la demande du Comte Henri Russel, cette fin du XIXème siècle marque les débuts du ski de randonnée dans les Pyrénées.

Nous dépassons le refuge des Sarradets fermé pour travaux (une avalanche a aussi fait quelques dégâts). Le temps va tourner à l’orage et nous quittons Hervé pour rejoindre Gavarnie par l’échelle des Sarradets, nous ne nous lassons pas de la vue sur le cirque de Gavarnie qui nous accompagne tout le long de la descente.

20h : nous arrivons au camping de la bergerie, avec le bonheur d’une douche chaude et quelques frayeurs pour retrouver notre tente dans le noir complet du camping.

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